Les Aidants familiaux pour les Nuls

de Marina AL RUBAEE (Journaliste), Jean Ruch (Aidant familial)

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On a lu pour vous …

Ce livre, co-écrit par des aidants, nous vient de France. S’il est centré sur les réalités d’outre-Quiévrain, dont les dispositifs et les aides ne sont pas tout à fait les mêmes qu’en Belgique francophone, il présente toutefois des thématiques transversales, qui parleront à tous. Découpés en chapitres clairs, il évoque la conciliation de la vie privée et de la vie professionnelle, la question de « l’après », si l’aidant vient à disparaître, les acteurs professionnels et institutionnels sur lesquels s’appuyer… Il comporte aussi un lexique, qui permet de se retrouver facilement dans les informations : de « abnégation » à « week-end », la gamme est vaste…

Un chapitre a retenu notre attention : celui des « 10 commandements de l’aidant ».

« Jamais tu ne t’oublieras » : « Prendre soin de soi avant de prendre soin de l’autre », quitte à se faire violence, et pouvoir l’exprimer sereinement au vu et au su de tous.

« Ta monture tu ménageras » : Mettre en place la « politique des petits pas », et ne pas s’arrêter aux imperfections, en gardant le cap. Vivre dans l’état d’esprit d’un marathonien, et donc se débarrasser des poids inutiles – parmi lesquels, celui de la pression sociale.

« Positivement tu penseras » : Pour mettre en pratique, le commandement précédent, cibler chaque jour, au moins 3 choses positives, pour garder de la hauteur, ne pas s’engluer.

« La parole tu libéreras » : S’exprimer, quelle que soit la forme et le canal utilisé, réfléchir ensemble, avec des tiers, entourage ou professionnels.

« Te faire aider tu accepteras » : Culpabilité, méfiance et volonté de contrôle sont quelques-uns des poisons qui mènent à l’asphyxie ! L’antidote ? Lâcher du lest face aux obligations : cela nécessite de réfléchir à ses besoins, à la culpabilité à dépasser, aux ajustements à opérer, encore une fois, en lien avec le réseau professionnel et amical, familial.

« Ta place tu garderas » : Garder sa place et donc son identité propre, en privilégiant la qualité de la relation, quitte à poser, aussi, ses limites.

« Parfait personne ne sera » : Accepter que les autres feront différemment de soi, avec leurs limites et leurs ressources, et donc cultiver l’indulgence !

« L’autonomie tu favoriseras » : Encourager son proche à continuer à « faire », même si cela demande de « prendre sur soi ». Ne pas « faire à la place » permet, sur du long terme, d’éviter de rentrer dans un cercle vicieux, dans lequel plus on fait, moins le proche est stimulé à faire, donc plus il est limité, donc plus on fait…

« De la situation tu te moqueras » : Oser l’humour, la légèreté comme moyen de se distancier de tous les « trop » : trop de pression, trop d’imprévus, d’obligations, d’injonctions… Rire de soi, de la situation, et être fier de ce qui a été fait, c’est s’offrir un joli cadeau…

« Du répit tu planifieras » : Quelle que soit la forme, la durée, le support (à domicile, en centre…) Planifier un répit, que ce soit quelques heures par semaine, ou un séjour pensé à plus long terme, pouvoir décompresser évite l’explosion… Plus facile à dire qu’à faire, mais on le sait ; savoir qu’un répit est proche, permet de tenir au jour le jour…

Autre innovation : les 10 commandements… de l’entourage de l’aidant ! Et, pour conclure, l’ouvrage propose une « play list » de chansons qui ressourcent, donnent la pêche, émeuvent… Du « wonderful world » de Louis Armstrong, en passant par Bob Marley qui célèbre la féminité, à M qui nous dit « c’est pas ta faute »… Et vous ? Quelle est VOTRE chanson ?

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